La canette est un emballage léger, pratique et incassable protégeant parfaitement le produit et son goût.
Les formats de boîtes sont multiples, s'adaptant ainsi à tous types de boissons ou de marques, à différents moments de consommation et à des cibles distinctes.
Histoire
1930'S
Début de la mise en boîte de liquide. La première boîte de bière est commercialisée en Allemagne par Schmalbach. Elle est fabriquée en acier et comprend trois parties. La tête conique est fermée par un couvercle en forme de couronne. L'aspect général rappelle celle d'une bouteille.
1935
American Can Company Apparition lance aux USA la première boite boisson à tête plate, toujours composée de 3 pièces (fond, corps et couvercle). Les autres fabricants suivent rapidement.
1954
Remplissage des premières boîtes 3 pièces en France.
1958
Premières boîtes 2 pièces en aluminium commercialisées par Coor Brewery aux USA : d’un côté le fond et la boîte issue d’une même pièce (technologie emboutissage/étirage), de l’autre le couvercle. Elles utilisent bien moins de métal que les boîtes 3 pièces.
1963
Un américain, Emie Fraze, invente le système « d’ouverture facile » en aluminium, qui consiste à arracher la languette de métal fermant la boîte. Jusque là, un ouvre boîte était utilisé pour faire deux trous favorisant l’écoulement du liquide.
1970'S
Apparition en Europe des premières boîtes 2 pièces en aluminium suivies des premières boîtes 2 pièces en acier.
1975
Invention du système d’ouverture « tout en bloc » ou « stay-on tab » plus respectueux de l’environnement que celui de Fraze, puisque la languette demeure fixée au couvercle. Elle peut donc être collectée au même moment que la boîte boisson.
1984
Première usine de boîtes en France.
1988
Première canette « pression » avec widget fixe.
1990'S
La canette se modernise en Europe et aux usa pour contrecarrer le succès des bouteilles en plastique avec bouchon. Elle prend de nouvelles formes ; c’est l’apparition des premières shape can ou boîtes de forme et premières boîtes embossées.
1998
Production des premières boîtes 50cl en France. Première boîte à ouverture large (de type LOE « Large Opening End). 45 % d’espace en plus pour un meilleur confort d’utilisation.
2000
Optimisation des techniques d’impression grâce au laser. A ce titre, des encres spéciales permettent de faire briller les boites boisson en discothèque.
2001
Invention : la boîte autochauffante
Elle a notamment été testée par Nestlé en Angleterre pour y vendre du café. Mais elle n'a jamais fait l'objet d'une production de masse.
2003
Lancement de la boîte sleek.
2004
Innovation : la canette à paille éjectable. Une paille télescopique sort automatiquement à l'ouverture de l'opercule (système Lipup). Mais elle n'a jamais fait l'objet d'une production de masse.
2006
A l'occasion des 70 ans de la canette, le Beverage Can Maker Europe a demandé à la styliste anglaise Zandra Rhodes de créer un décor d'exception. Présentée en Espagne en octobre 2005, cette canette incrustée de diamants et estimée à 25000€ fait le tour d'Europe. Elle est passée à Paris au 1er trimestre 2006, et sera mise aux enchères à la fin du tour à Londres.
2008
Lancement des couvercles "light" (SuperEnd chez Crown et CDL et chez Ball).
2011
Lancement industriel du revêtement tactile (avec Heineken).
2013
Généralisation du couvercle allégé.
2014
Lancement du couvercle "global vent".
2015
La canette fête ses 80 ans !
Développement en France de la canette sleek, plus fine et plus élancée.
Avantages
La canette est un emballage léger, pratique et incassable protégeant parfaitement le produit et son goût.
Les formats de boîtes sont multiples, s'adaptant ainsi à tous types de boissons ou de marques, à différents moments de consommation et à des cibles distinctes.
Elle procure une unique sensation de fraîcheur grâce au métal.
Un atout indéniable de la boîte plébiscité par les marques : sa surface de communication 360° lui offrant un impact visuel à nul autre pareil. Au service de cette caractéristique, les fabricants de canettes ne cessent de développer leurs techniques d’impression et de personnalisation.
En acier ou en aluminium, la canette présente un atout indéniable sur le plan environnemental : elle est recyclable à 100 %, sans pour cela que le métal perde ses propriétés mécaniques intrinsèques (malléabilité, solidité, barrière, aspect, etc.) et ce, indéfiniment, quel que soit le nombre de cycles de recyclage effectués.
Les canettes recyclées peuvent être à nouveau produites et retourner en rayon en moins de 60 jours.
Par ailleurs, dans les centres de tri, les canettes ont l’avantage d’être faciles et économiques à extraire du flux des déchets ménagers. Enfin, les débouchés des ferrailles triées sont nombreux. Elles servent à fabriquer de nouveaux acier et aluminium, pour diverses applications notamment dans l’automobile, l’électroménager ou l’emballage.
La canette est un emballage donc l’efficacité est démontrée tout au long de la supply chain (légère, empilable, etc…).
Au-delà de l’aspect écologique et civique, le recyclage de l’acier et de l’aluminium est une opération économiquement intéressante : limitation de l’usage des ressources naturelles, économie d’énergie, réduction des émissions de CO2.
La canette est l’emballage boisson le plus recyclé au monde !
Fabrication
En acier ou en aluminium, la canette est composée de deux pièces : un corps embouti et un couvercle serti.
Le temps nécessaire à sa réalisation est très court, mais ce ne sont pas moins de 13 étapes au total qui composent sa fabrication, son impression et son remplissage. Durant tout son cycle de fabrication et de distribution, la canette est soumise à un principe de traçabilité.
Découpage et préformage
Au cours de cette première étape, un rouleau de tôle d’acier ou d’aluminium alimente une presse qui découpe des disques (flans) et effectue une première opération d’emboutissage pour produire des coupelles.
Emboutissage et étirage
Les coupelles sont représentées sur une presse d’étirage où des opérations successives d’emboutissage et d’étirage servent à obtenir la hauteur voulue. Le fond est façonné en forme de dôme inverti pour qu’il puisse résister à la pression intérieure.
- Emboutissage : Opération qui consiste à façonner une pièce de métal entre une forme en creux appelée matrice et un poinçon, pour lui donner une forme creuse. (source : Ciemra).
- Étirage : Opération consistant à faire passer l’ébauche emboutie par des bagues d’étirage afin d’allonger le métal et l’amincir. On obtient ainsi progressivement des boîtes dont les parois sont plus minces que le fond. (source : Ciemra).
Cisaillage
Les formes sont traitées dans une machine qui leur imprime un mouvement rotatif pendant qu’une cisaille les coupe de l’intérieur à la hauteur voulue.
Nettoyage
Les boîtes sont ensuite nettoyées et prétraitées pour recevoir un revêtement intérieur et une décoration extérieure :
- Nettoyage préalable par rinçage à l’eau
- Nettoyage au moyen d’un détersif commercial
- Rinçage à l’eau froide
- Rinçage à l’eau déminéralisée
- Séchage
Rétreinte et bordage
Cette double opération réduit le diamètre de l’ouverture et la prépare à recevoir le couvercle.
Controle de porosite
Les boîtes propres sont testées sur un dispositif générateur de lumière qui permet de détecter les microtrous. Les boîtes défectueuses sont rejetées.
Remplissage
Le remplisseur (les marques de boissons) remplit la boîte et ajoutent du CO2 pour une boisson pétillante et de l’azote pour une boisson plate pour afin de garantir la pression et évite qua la canette s’aplatisse.
Pose du couvercle
Le couvercle en aluminium est serti à la boîte. Le sertissage est une opération d’assemblage de deux pièces sans déformation ni salissure, garantissant une fermeture impeccable.
Pour des raisons de corrosion, le couvercle d'une canette est toujours en aluminium, quelque soit le matériau de la boite (acier ou aluminium).
Impression
Les boîtes sont pressées contre un rouleau encreur pouvant imprimer jusqu’à quatre couleurs simultanément. Elles sont transférées à un autre poste où elles reçoivent un vernis protecteur transparent.
Vernissage du fond
Les canettes sont acheminées vers une autre station où un vernis protecteur est appliqué sur le fond.
Cuisson
Les boîtes sont placées sur un convoyeur et traversent un four où l’encre d’impression est séchée à chaud.
Revêtement interieur
Un revêtement spécialement étudié est vaporisé sur les parois intérieures de la boîte.